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Extraits
(3/3): |
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(...) |
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On
ne lui connaît aucun parent ; À Clichy pour cent francs par an, A couche par terr' dans un' mansarde, La soularde Dès le matin, on peut la voir, Sur le pavé, sur le trottoir, Cheminer la mine hagarde, La soularde Un ancien châle à mêm' la peau, Coiffé' d'travers d'un vieux chapeau, En marchant, tout' seule, elle bavarde, La soularde Les mastroquets, l'air rigolo, Sur le seuil de leur caboulot, Se disent : "Elle a sa cocarde" La soularde (...) (La Soularde) |
Vous regretterez
le beau temps des crises, Quand, pauvres sans pain et riches gavés, Nous serons aux prises. Les drapeaux de Mars flotteront aux brises, Les drapeaux vermeils sur qui vous bavez. Vous regretterez le beau temps des crises, Quand viendra le Peuple en haut des pavés. Quand vous pleurerez le beau temps des crises, Le vil renégat et l'accapareur En verront de grises. Les politiciens auront des surprises, Les Judas, au ventre, auront la terreur. Quand vous pleurerez le beau temps des crises, Grondera partout la Rue en fureur. Profitez-en bien du beau temps des crises, Où le Peuple jeûne et passe, en rêvant Aux terres promises. Quand viendras-tu fondre les banquises, Ô grand soleil rouge, ô soleil levant ? Profitez-en bien du beau temps des crises, Où le peuple veille et s'en va rêvant. (Le Temps des crises, 1886) |
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(...) Sur
une question générale,
Un jour un dépité parlait. On toussait tell'ment dans la salle, Qu'on entendait pas c'qu'il disait. Il s'arrête court, boit, crache, s'mouche, Puis grav'ment, laiss' tomber d'sa bouche Ces parol's, d'un ton solennel : "Prenez des pastilles Géraudel." |
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